LIVE AU ZENITH DE PARIS 19/01/2005



Sur cette page vous retrouverez mon compte-rendu du concert, ainsi que quelques photos que l'on m'a envoyé mais aussi tous les liens vers d'autres pages d'internautes ayant pris des photos et/ou écrit un compte-rendu.
Merci de leur contribution !!


Photos envoyées par Elsa ©2005

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Photos postées sur le forum par GGGD ©2005

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Review de Davramone

Photos de Davramone + 1 vidéo de 10 s
Superbes photos de Photosandgigs.com
Superbes photos de Tomypunk.com


Deux extraits vidéos "Straight From The Pit !"
Ce ne sont que des extraits mais on est au coeur de la foule !
American Idiot (10.3 Mo) et Jesus Of Suburbia (46.7 Mo)
Merci à EDWIGE pour ces vidéos !

Et retrouvez plusieurs vidéos sur www.greendayparadise.net !


Ma review personnelle



En ce jour du 19 Janvier 2005, un évenement, que beaucoup qualifieront plus tard de "Monstrueux, Unique, Fabuleux, Magnifique..." et j'en passe tellement les superlatifs sont nombreux et surtout bien peu amènes à nous décrire la réelle teneur des faits pour ceux qui les ont vécu en vrai, un évènement disais-je donc à boulversé la vision de la vie et du rock'n'roll de beaucoup de personnes. Cet évènement marquera un tournant dans la façon d'être des spectateurs qui ébahits y ont assisté. Cet évènement qui a réuni environ 6300 personnes confinées dans une salle qui, en étant grande toutefois, reste un espace assez limité. Réunir autant de gens dans un si petit espace et en plus leur donner un des plus beaux spectacles de leur vie seul un groupe pouvait le faire. Seuls des dieux peuvent réussir un tel tour de force. Ce groupe, ces dieux, tiennent en deux syllabes... GREEN DAY
Ces deux syllabes scandées, hurlées par une foule en délire, en état de transe totale, représentent tout ce que le rock'n'roll peut être : l'énergie, l'émotion et le partage.
GREEN DAY... à l'évocation simple de ce nom, les coeurs commencent à battre, l'émotion monte et les souvenirs reviennent en masse... C'était il y a quelques jours seulement, le 19 Janvier 2005...


Arrivé à 14h sur Paris, je me rends vite compte que déjà quelques dizaines de fans attendent devant les portes du Zénith et même à l'entrée de service, au cas où l'on pourrait apercevoir l'un des membres des groupes jouant ce soir. Plus le temps avance et plus il y a de monde. Quand c'est enfin l'heure de rentrer la précipitation est là, tout le monde court. Les stand merchandising sont pris d'assaut et les T-shirt Green Day ne se comptent plus
Quand vient enfin le début du concert c'est l'euphorie, mais pas encore la folie : New Found Glory assure la 1ere partie et se démènent bien enchainant les titres de leur dernier album ainsi que des précédents. Le groupe est apprécié mais pas adulé. A la pause, beaucoup vont boire mais les 2-3 premiers rangs ne décollent pas des barrières; on y attend avec impatience la venue des rois de la soirée
D'un coup YMCA retentit en musique de fond... surprise totale et cris de la foule. C'est alors qu'un gros lapin rose déboule sur scène, sa bière à la main et commence à faire la chorégraphie si connue de cette chanson. Hurlement de plaisir de la foule qui elle aussi se met à danser avec le lapin. C'est alors que sous les encouragements du public, il nous descend sa bière cul-sec et victorieux est acclamé par la foule. Il repart pour revenir aussi tôt sur la chanson des Ramones "Blitzkrieg Bop". La foule en délire chante en choeur les paroles "Hey Ho Let's Go ! Hey Ho Let's Go !!"
Les lumières s'éteignent et la foule hurle de bonheur au point de ne presque plus entendre la musique d'introduction "2001 Odyssée de l'Espace". Et à l'entrée de nos trois compères accompagnés de Jason White le 2e guitariste les accompagnant, la folie et la démence s'emparent de la foule. Directement les premières notes d'American Idiot sont lancées et c'est partit pour un gigantesque pogo dans la fosse. Le décor se met en place avec des drapeaux aux couleurs et logos du dernier albums et pétards et feux de bengales se mettent en marche aux moments forts de la chanson. Petite interlude au milieu de la chanson, Billie Joe, en meneur exceptionnel de foule, fait crier la foule en ryhtme : les "Hey !!" retentissent de la fosse aux gradins. A la reprise la foule reprend en choeur "It's going out to Idiot America !" et c'est repartit à fond les gamelles. La chanson se termine, la foule hurle à s'en briser la voix et l'on voit sur le visage nos trois compères qu'ils sont heureux, voire surpris d'une telle réaction du publique. Billie Joe nous gratifie d'un "Merci, Paris" dans un accent assez juste et nous dit aussi "I know now that we are in France..." Nous savons maintenant que nous sommes en France. Depuis le temps que l'on attendait leur venue, nous ne les avons pas déçu. Ils enchaînent alors sur Jesus Of Suburbia, chanson de 9 minutes enchaînée sans aucun problème et où les passages doux (Dearly Beloved) calment quelque peu le public pour mieux les exciter lorsque les passages forts reviennent (I Don't Care - Tales From Another Broken Home). Au passage Tré Cool et Mike Dirnt sont présentés au moment de leur "solos" respectifs sous les cris d'allégresse de leurs fans. La aussi pétards et feux ponctuent la fin de la chansons. Billie Joe demande alors au public de dire un grand "Fuck You" à Georges Bush ce que tout le monde s'empresse de faire et lui dédie la chanson suivante Holiday. Aux premières notes, la foule ne se tient plus et bouge dans tous les sens. Cette chanson particulièrement appréciée déchaine une furie dans la fosse. A l'arrière le décor composé de grands panneaux lumineux nous décrit une scène de guerre avec un lacher de bombes. Au milieu de la chanson, quand Billie Joe parodie l'armée américaine, il prend une puissante torche et éclaire le public avec. La foule reprend les paroles et Green Day enchaîne sur la fin de la chanson qui se finit dans un tonnerre de hurlements.
Vient ensuite "Are We The Waiting" qui est chantée par tout le public éclairé avec une énorme boule à facettes juste au dessus de Tré Cool. L'ambience est chargée d'émotion, les briquets sont allumés. La chanson s'achève et St Jimmy reprend le flambeau et allume l'ardeur de la foule qui n'attendait que ça. Billie Joe lâche sa guitare et laisse un roadie les accompagner alors qu'il jongle avec son micro en beuglant "And don't FUCKING wear it out !!!" à la fin de la chanson... Pas de répit pour les guerriers, Billie Joe part prendre sa guitare si bien connue des fans "Blue" alors que Tré Cool fait retentir les premières mesures de Longview...
Une folie furieuse envahit la salle, le bon vieux Green Day est là, prêt à foutre le feu. Malgré tout, beaucoup de monde ne connaissait pas les vieux titres, n'ayant connu Green Day qu'avec la sortie d'American Idiot, et seuls les fans irréductibles chantaient les paroles, ce qui suffit quand même à faire chanter une bonne moitié de salle :) S'enchaîne ensuite Hitchin'A Ride dans laquelle Billie Joe apprend au public à compter "One Two, One Two Three Four !!" pour relancer la chanson de son break lors duquel la foule a eut le droit à un Billie Joe seul sur l'avancée en train de se toucher et de gémir, puis de hurler de plaisir... Il finira par un retentissant "Somebody FUUUCK MEEE !!" La chanson prend fin et c'est alors il fait concourir les deux cotés de la salle : à celui qui criera le plus fort. Il enclenche alors le détonateur Brain Stew sur lequel les "Hey !!" retentissent en rythme. A la fin transition rythmique de notre ami Tré Cool aidé de Mike Dirnt et Billie Joe qui va chercher des Méga pistolets à eau commence à arroser la fosse surchauffée. Il fait même monter un gamin sur scène pour l'aider ! Il lui fait bouger les bras en rythme avec la foule à qui il fait chanter "Here We Go Here We Go Here We Go..." Et là la bombe explose ! Jaded part à 1000 à l'heure et entraîne la foule dans un tourbillon infernal. Des explosion de pétards et des jets de flammes de plusieurs mètres ponctueront le dernier temps de la chanson.
Vient ensuite le moment que beaucoup de fans attendaient avec impatience... Knowledge ! Cette reprise d'Operation Ivy a le droit à une introduction jazzy par Mike, Tré Cool ainsi que le trompettiste et le saxophoniste venu les accompagner. Billie Joe fait alors les présentations de chaque membre en commençant par Mike Dirnt "the best punk bass player", puis Tré Cool "the best rock'n'roll drummer in the world", "who's been travelling all over the world" et qui balance nombre de ses baguettes à plusieurs mètres de haut derrière lui tout au long du discours de Billie. Puis viennent les présentations des musiciens supplémentaires dont Jason Freese qui les accompagne aux claviers depuis le début du concert et au saxo sur ce titre. La chanson démarre et Billie Joe fait un petit break et explique alors au public qu'il va former un groupe sur scène ! Cris de joie de la salle à ce moment où le coeur de centaines de fans convaincus du groupe se met à battre à tout rompre. 2 chanceux vont alors monter sur scène et remplacer Tré Cool à la batterie et Mike Dirnt à la basse. Au moment de choisir la personne qui le remplaçera à la guitare, les cris redoublent et c'est finalement une jeune fille qui a l'honneur de monter rejoindre Billie Joe qui pour la saluer lui fait un leger baiser sur la bouche. Suivrons les cris hystériques des centaines de jeunes filles présentes dans la salle ! Après une rapide leçon, les trois enchainent avec plus ou moins de mal la chanson. Le bassiste démontre alors sa dexterité et s'en sortira vraiment bien, le batteur va au plus simple tout en gardant le rythme tandis que la jeune guitariste a plus de mal a suivre. Il finiront tout de même la chanson dans un tonnerre d'applaudissements. C'est alors que Billie Joe offre la guitare à la jeune fille et fait faire un gigantesque slam au batteur.
Le public à peine remit de ses émotions se prend un Basket Case très énergique dans la face suivit par She, tout aussi magnifique. C'est alors que le trompettiste revient déguisé en abeille et qu'il affuble Billie Joe d'une couronne et d'une toge de roi, Tré Cool d'un superbe chapeau rose et Jason White d'un magnifique chapeau de pirate. King for a Day démarre alors comme une fuerie et c'est la fête la plus complète dans le zénith. Billie Joe profite de la chanson pour faire le clown avec l'abeille et d'un coup se jette en slam dans la foule qui hurle à n'en plus finir. Il sera difficilement remonté sur scène par la Sécurité et il finiront la chanson en enchaînant avec Shout une reprise des Isley Brothers. Billie Joe fait chanter le public pour son plus grand bonheur tout au long de ce titre.
Une fois la fête terminée, il est temps de calmer les esprits : les paroles "Nobody likes you, everyone left you, they're all out without you, having fun" retentissent et c'est Wake Me Up When Septemeber Ends qui commence. "That song is dedicated to Joey Ramone" dit alors Billie Joe qui commence alors à chanter. Les briquets sont allumés, des larmes coulent sur les joues de nombreux spectateurs et l'émotion est très largement perceptible. La chanson est saluée par de longs cris et applaudissements pendant que Billie Joe la finit seul à la guitare et se recroqueville sur lui même. Il reste seul dans la lumière et commence à jouer l'introduction de Minority. Sur les cris de la foule, la chanson démarre. Lors du break Billie Joe fait un discours et explique aux spectateurs qu'ils ne doivent pas se laisser dire ce qu'ils doivent faire et que "the american idiot" de la maison blanche qui veut gouverner le monde peut aller se faire foutre ! Il offre alors un solo d'harmonica et remercie le public en répétant "Thank You" de plus en plus vite et de plus en plus fort ! Sur ce ils terminent la chanson dans un tonnerre de pétards et flammes et disparaissent derrière le décor en ayant salué la foule.
Des "Green Day ! Green Day !" et "Hey Ho Let's Go ! Hey Ho Let's Go !!" emplissent la salle devenue noire, les gradins commencent à résonner... Au grand soulagement du public, Billie Joe, qui a entre temps changé de chemise, Mike et Tré Cool reviennent enfin, accompagnés de Jason White et Jason Freese car la chanson suivante est le hit radio du moment, Boulevard Of Broken Dreams. Des cris hystériques accompagnent les premières notes de guitare et nombres de briquets et même parfois portables sont allumés tout au long de la chanson. Ensuite, les 2 Jason disparaissent et When I Come Around commence. La foule hurle de plaisir et chante les paroles avec le groupe sur le refrain. Une fois la chanson terminée, quelques notes de piano retentissent... ces notes snot peu à peu reconnues par le public qui commence à crier... le titre qui suit est mondialement connu, c'est une chanson de Queen : We Are The Champions. Et c'est une formidable reprise qu'offre Green Day à ses milliers de fans présents. Les paroles défilent sur l'ecran geant lumineux du décor et toute la foule chante. La chanson se termine, après avoir salué la foule et renversé un tom de sa batterie sur les cymbales, Tré Cool et Mike se retirent et laissent Billie Joe seul qui va alors sur l'avancée et chante la chanson Good Riddance. L'ambiance est chargée d'émotion, les briquets se rallument, les larmes coulent. C'est la fin du concert, mais il se clot superbement avec un Billie Joe qui se donne à son public. Les dernières notes de guitare se taisent et les applaudissements et cris s'estompent peu à peu, les lumières se rallument et sur tous les visages se lisent l'émerveillement et le bonheur.
Ce soir Green Day a offert au public de Paris un show d'une rare grandeur et il n'y a qu'un seul mot pour résumer tout ça...

MERCI